La politesse à table

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Au Japon, la formule prononcée avant d'entamer le repas est « itadakimasu » (« je reçois avec reconnaissance »), tandis qu'en fin de repas il s'agit de prononcer « gochisosama (deshita) » (« merci pour ce repas »). Si vous n'êtes pas à l'aise avec l'utilisation des baguettes, il se pourrait que vos dîners dans les restaurants japonais, et plus largement asiatiques, se transforment en défi. Mais avec un peu d'entrainement, vous apprécierez tout le plaisir d'un repas dégusté à l'aide de ces simples ustensiles.

 

 

À l'exception des restaurants chinois, qui vous fournissent des baguettes en plastique, vous utiliserez des baguettes en bois, présentées dans un emballage en papier. Saisissez-vous de vos baguettes, séparez-les en rompant l'attache, puis tenez vos deux baguettes dans une seule main à l'aide de votre pouce, index et majeur, comme si vous vous utilisiez un stylo. L'une des baguettes doit reposer entre l'index et le majeur, et la seconde entre le majeur et l'annulaire. Observez la manière dont les autres convives manipulent leurs baguettes, et vous comprendrez comment saisir correctement vos aliments.

Pour ce qui est de la soupe, maintenez votre petit bol dans une main, et dégustez à même le rebord du bol. Plongez-y vos baguettes afin de vous saisir des petits morceaux de tofu et autres fines tranches d'algues.

Quant aux nouilles, lorsqu'elles sont servies sur un plat en bois, elles sont tout simplement saisissables par petites portions de la taille d'une bouchée. Lorsqu'elles sont servies dans un bouillon chaud, alternez entre bouchées saisies à l'aide des baguettes et dégustation à même le rebord du bol. Le fait de les aspirer bruyamment est considéré comme un signe de bon appétit et de plaisir, constituant pour la circonstance une véritable bonne manière.

Usage locaux autour de la boisson

 

 

Lorsque vous vous rendez dans un bar à la japonaise, à l'ambiance décontractée, les clients ont pour habitude de se servir à boire les uns les autres, en partageant des bouteilles de bière en signe de convivialité. Si vous êtes amateur de bière, retournez cette faveur en partageant votre propre bouteille. Il arrivera peut-être qu'un buveur de whiskey vous offre un verre de sa bouteille. Dans ce cas, vous n'êtes pas tenu de lui retourner faveur si vous n'avez pas vous-même commandé votre propre bouteille. (Beaucoup de ces bars disposent d'un système de conservation de bouteilles, qui permet aux habitués d'acheter une bouteille et de revenir plus tard dans la mesure où il s'agit d'une formule plus économique que de commander des boissons à l'unité.)

Si vous êtes en groupe, attendez que tout le monde soit servi avant de commencer à boire. Chacun lève ensuite son verre selon un geste bien connu, s'exclamant en cœur « Kampai » ! (Santé !)

Si vous buvez du saké, et que quelqu'un vous en offre un verre de sa carafe, finissez-le verre avant de le tendre. Il s'agira ici encore de retourner la faveur. Consommez toutefois avec une certaine modération. Si vous vous servez les uns aux autres des shots de saké trop rapidement, vous pourriez bien finir soûl plus vite que vous ne l'auriez imaginé.

L'abus d'alcool est généralement mal perçu. Cela arrive toutefois. Adressez-vous au barman si jamais une personne proche de vous devient un peu trop agitée.

Les jeunes japonais étudient l'anglais pendant trois ans au collège. Beaucoup d'entre eux poursuivent cet apprentissage jusqu'à devenir de bons voire excellents interlocuteurs en langue anglaise. Il est probable que vous en rencontriez si vous sortez dans les bars qui accueillent les hommes d'affaires travaillant au sein de grandes sociétés ou autres entreprises opérant à l'international. Les conversations les plus simples, même dans un anglais approximatif, peuvent toujours s'accompagner d'un langage corporel, et sont autant d'occasions de passer une soirée encore plus agréable. N'hésitez pas, lancez-vous.

Le saké japonais (alcool de riz) accompagne merveilleusement toute une variété de plats japonais. Brassé avec du riz et de l'eau, le saké est un alcool consommé au Japon depuis la nuit des temps. Le saké est bu chaud en hiver, ce qui permet à ses amateurs de se réchauffer. Lorsqu'il est servi froid, un bon saké doit avoir un goût proche de celui d'un vin de qualité. Il existe des brasseries locales de saké dans toutes les régions du pays, chaque région se démarquant par les caractéristiques gustatives spécifiques de son saké, qui dépendent de la qualité du riz et de l'eau, ainsi que des différences dans le processus de brassage.

 

Source : Tourisme-japon